OPUS 77

Dans une église genevoise, un dernier hommage va être rendu au chef de l’Orchestre de la Suisse romande. Sa fille Ariane Claessens, pianiste renommée, va assurer la partie musicale de l’hommage. Elle choisit de jouer le premier concerto pour violon de Chostakovitch, ravivant ainsi le souvenir de son frère, absent lors de ces obsèques : David Claessens, violoniste prometteur.

Dès ce premier chapitre, on est pris par cette histoire d’une famille de musiciens : le père chef d’orchestre, la mère soprano et leurs deux enfants nourris par la musique dès leur plus jeune âge.
Opus 77, ce premier concerto pour violon de Chostakovitch, est au centre de cette histoire racontée par Ariane, histoire où se jouent les passions ambivalentes des personnages avec, au premier plan, la tumultueuse relation père-fils.

On admire le talent de l’auteur qui sait ménager le suspense, qui nous parle de personnages complexes et attachants ; on admire aussi la sensibilité avec laquelle il nous parle de la vie des musiciens de renommée internationale, et de la musique.
Point n’est besoin d’être mélomane pour aimer Opus 77, même si l’auteur l’est très certainement.