LE CRIME DU COMTE NEVILLE

Crime du comte Neville

Le point de départ de ce roman est le même que celui du livre d’Oscar Wilde, Le Crime de Lord Arthur Savile : une voyante annonce au comte Neville qu’il va commettre un crime lors de garden-party qu’il va bientôt donner dans son château. Ce sera la dernière : le comte, ruiné, doit vendre le château familial. « Mais qui vais-je bien pouvoir tuer ? » se demande-t-il ?

 Sous la forme d’un conte d’une centaine de pages, Amélie Nothomb se livre à une joyeuse satire de l’aristocratie belge, capable de laisser ses enfants mourir de faim par manque d’argent mais d’offrir au voisinage de fastueuses réceptions.
Mais c’est aussi une parodie mordante de la crise d’adolescence. Avec sa verve, son humour et sa fantaisie, Amélie Nothomb nous dépeint le piège dans lequel tombe le comte, père d’une adolescente peu ordinaire. Réussira-t-il à s’en sortir ?

Un grand cru dans l’œuvre d’Amélie Nothomb : son écriture précise, concise, sied à merveille à cette longue nouvelle dont la chute est, comme il se doit, inattendue. Et un livre à offrir aux adolescents, comme un miroir grossissant d’eux-mêmes.