LA RÉPUBLIQUE DU BONHEUR

On retrouve dans La République du bonheur les personnages principaux de La Papeterie Tsubaki.
Hatoko, la jeune fille qui a hérité, à la mort de sa grand-mère, de la papeterie dans laquelle elle exerce l’activité de calligraphe/écrivain public, est maintenant mariée avec Mitsurô, le patron du café d’à-côté. Ensemble, ils élèvent la fille de Mitsurô, Haru, qui a maintenant 7 ans.
Hatoko nage dans le bonheur.
Bonheur d’être la maman de la petite Haru — un nouveau statut qui l’aide à prendre du recul par rapport à sa propre éducation.
Bonheur de tous les instants de la vie quotidienne qu’Hatoko savoure : l’odeur des feuilles de thé, la saveur des plats qu’elle a minutieusement préparés, le sentiment d’harmonie et de bien-être lorsqu’elle se promène en forêt avec sa famille, attentive au chant des oiseaux, à la beauté des arbres et au parfum des fleurs.
Seul grain de sable dans ce bonheur familial : Hatoko et Mitsurô sont en désaccord sur la place qu’il convient de faire à l’ex-épouse de Mitsurô et mère de Haru. Faut-il tourner la page, ou cohabiter avec le souvenir de l’épouse décédée ?

Bonheur également de son travail de calligraphe/écrivain public, malgré certaines demandes extravagantes de la part de ses clients. Toutes ces lettres jouent un rôle parfois crucial dans leur vie — et, finalement, dans la sienne aussi.

Ce livre est une invitation à profiter de tous les plaisirs de la vie, à ne pas courir après l’argent, les honneurs ou le temps qui passe.
C’est un livre plein de délicatesse, de douceur et de sensualité. Une lecture apaisante qui, comme tous les récits d’Ito Ogawa, a la capacité de nous réconcilier avec le genre humain.
« Parce que la vie, ce n’est pas une question de longueur mais de qualité. Il ne s’agit pas de comparer avec le voisin pour savoir si on est heureux ou malheureux, mais d’avoir conscience de son propre bonheur. »