Mourir est un enchantement

Mourir est un enchantement

Jeune femme marocaine, pédopsychiatre divorcée, élevant seule ses 2 fils, Sara vient d’apprendre qu’elle est atteinte d’une maladie grave. Dans ce moment suspendu de sa vie, elle regarde avec joie et sans aucune nostalgie des photos de famille, sorties au hasard d’un grand sac où elles gisent pêle-mêle.
C’est le prétexte pour transmettre à ses fils leur histoire familiale, et pour nous permettre de nous immiscer dans cette famille franco/maghrébine avec ses traditions humanistes qui empruntent à l’une et à l’autre culture.
En même temps qu’est racontée l’histoire de cette famille, inscrite dans son temps quelles que soient les générations, l’histoire récente du Maroc est esquissée — une histoire où la France reste très présente. Racontée par une femme moderne, c’est aussi l’histoire des femmes en général dont il s’agit.

Quoiqu’il s’agisse d’un très court roman d’une centaine de pages, l’auteur réussit à faire vivre ses personnages, tous très attachants.
Un roman lumineux et enchanteur, à l’écriture dense et poétique, qui mérite toute notre attention.